COMMUNIQUE DE PRESSE
 
Le bien-être des animaux d'élevage en question : Pari gagné pour la Conf'Ariège avec une salle comble pour un débat serein et de qualité !
05.04.2017
	Jeudi 30 mars au soir, à La Bastide de Sérou, une centaine de personnes, paysans, éleveurs, mais aussi des
	consommateurs végétariens et non, sont venus écouter, puis débattre avec Jocelyne Porcher, chercheuse de l'INRA
	de Montpellier qui travaille sur tout ce qui touche au bien-être des animaux en élevage. Ont aussi amené leur point
	de vue et expérience, les directeurs des abattoirs de Pamiers et St Girons.
	La scientifique a replacé les attaques des associations, telles que la très médiatique L214, dans la droite
	ligne du développement de type industriel de la « production » animale. Dès le 19ème siècle, l'élevage,
	contrairement à la production animale, fut taxé de rétrograde et passéiste. Au cours des années 1970, 80 et 90, la
	production industrielle d'animaux a fini de rompre le lien qui unissait l'éleveur à la bête-partenaire qui partageait
	son quotidien.
	Or, l'agriculture paysanne, telle que nous la pratiquons encore aujourd'hui dans notre département,
	privilégie ce lien à l'animal et reste garante de respect envers ce dernier.
	Reste la question de l'abattage de nos animaux d'élevage, puisque la mort fait partie intégrante de notre
	métier d'éleveur, et elle doit être donnée dans les meilleures conditions. Un débat s'est engagé avec les tenants
	d'une réflexion pour la mise en place expérimentale de caissons d'abattage à la ferme avant de diriger les carcasses
	vers nos abattoirs.
	 Une fois encore, la Confédération paysanne de l'Ariège a su montrer sa capacité à aborder des thèmes
	difficiles avec ouverture et anticiper ainsi des attaques à venir, notamment des lobbies anti-viande et « viande » in
	vitro.
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